ISOLANT LIÈGE DANS LE PROJET DELTA DE LA NASA

Fusées en liège

Alors qu’une fusée monte à travers l’atmosphère terrestre, il est soumis à un réchauffement aérodynamique causé par la friction de l’air contre la peau fragile du véhicule en accélération. Au lieu de prendre le risque que la chaleur pourrait trouer la peau de la fusée, Delta avait à l’origine utilisé la typique approximation des ingénieurs pour «tuer le problème», en mettant une couche de matériau isolant.
Ce matériau isolant est le liège. Il m’a paru un matériau rare pour un véhicule de lancement. Du liège dans une navette spatiale ? C’était vrai au XIXe siècle. Mais vous avez pensé : où est la gutta-percha ? où est la cire d’abeille ? Mais le liège avait réellement, il est léger et pas cher. Il fonctionnait bien dans les années 1970 et lorsque quelque chose fonctionne bien dans les fusées, vous avez tendance à ne pas y toucher sauf s’il existe une autre solution.
La famille des fusées Delta (fournies par Boeing) existe depuis août 1960 lorsqu’elle a lancé Delta I. Lorsque a été lancé le programme des transbordeurs, la NASA a proposé se défaite de toute fusée non réutilisable, mais après l’accident du Challenger tous les projets ont été repris. En 1989. il y a eu le lancement du nouveau modèle de fusées Delta, le Delta II, conçu pour lancer les satellites du système GPS. Les États-Unis demandaient des lanceurs plus grands pour leurs satellites espions. En 1998 a été créé le Delta III et en 2001 le Delta IV.