LES BOUCHONS À VIS EN ALUMINIUM ENTRAÎNENT DES PROBLÈMES

Fédération Espagnole des Associations des Œnologues
Selon les experts, des millions de bouteilles de vin à bouchon à vis pourraient être jetées en raison de leur odeur d’œufs pourris.

23 janvier 2007 - Les preuves suggèrent que plus d’une bouteille avec bouchon à vis sur 50 vendues en Grande-Bretagne pourraient être affectées par le problème, un processus chimique appelé sulfuration. Ces chiffres mettent en doute la demande de l’industrie affirmant que les bouchons à vis sont plus sûrs que les bouchons en liège.

Durant l’International Wine Challenge, il a été goûté des milliers de vins du monde entier y compris 9 000 provenant de bouteilles à bouchon à vis. Il a été trouvé que 2,2 % des bouteilles à bouchon à vis souffraient de la sulfuration et d’autres problèmes liés à la réduction du vin. Ces effets laissent une petite odeur de sulfure, similaire pour certains au caoutchouc brûlé, aux œufs pourris, aux phosphores brûlés ou à des pompes fétides. En Grande Bretagne, il a été vendu annuellement près de 100 millions de bouteilles de vin avec bouchon à vis et ce chiffre augmente car ce bouchon est devenu une alternative au bouchon de liège.

Près de 90 % des vins de Nouvelle Zélande vendus en Grande Bretagne arrivent dans des bouteilles avec bouchon à vis. M. Warren Adamson, directeur britannique du New Zealand Wine & Grape Industry, commente : “C’est la première fois qu’il y a des chiffres officiels sur les problèmes du sulfure dans les bouchons à vis. Elles sont d’un apport important pour nos produits. Cependant, les vins de Nouvelle Zélande représentent seulement 1,7 % des vins affectés, ce qui est très en dessous de la moyenne”.

Le critique/dégustateur britannique Martin Isark affirme : “Bien que le problème de l’arôme soit un petit pourcentage, plus de cent millions de bouteilles fermées avec un bouchon à vis placées sur nos étagères représentent une grande fétidité”.